AU MUSEE D'ORSAY

Une exposition : « L’Ange du bizarre »

« L’Ange du bizarre, le Romantisme noir, de Goya à Max Ernst »  est une exposition qui parle du bien et du mal,  de la peur,  autour  d’œuvres, de meubles et de nombreux extraits de films. Il y avait « une sculpture de la main du diable », « des chaises », «  de films d’horreur », «  des hommes qui ressemblaient à Frankenstein »,  «  Fantômas », « un tableau tout noir » et même « des cannibales »…

Autour des œuvres : « On a retrouvé  plein de monstres  et on s’est raconté plein d’histoires,  pour s’amuser à se faire peur». Il y a certains autres visiteurs qui sont venus parler avec nous. 

Il y avait aussi des tableaux  « qui  parlaient de l’imaginaire, du rêve et qui étaient bien beaux… ».

Le groupe a apprécié les nombreux extraits de films en noir et blanc. Il n’était particulièrement en désaccord  à propos des extraits d’un  film de Luis Bunuel, « le chien Andalou » : « C’est glauque ! », « C’est gore ! », « C’est chelou (louche) ! », « Et moi, cela ne m’a pas choqué, j’ai bien aimé ! ».

Il y avait « quand même » beaucoup de personnages féminins des sorcières (leurs chats), Cléopâtre, Eve, la Méduse, un Sphinx femelle… « Même l’ange sur l’affiche, on pourrait croire que c’est une femme bien, mais, en fait, elle vient chercher un homme pour l’emmener vers la mort… 

AU MUSEE DU QUAI BRANLY

Le lundi 8 juillet, pour nous remercier de notre fidélité, nous avons été invités à la fête des associations.  C’était vraiment une journée exceptionnelle, et nous étions 18 à y participer.

Visite privée de l’exposition « Philippines, Archipel des échanges

Une conférencière … nous attendait. Elle nous a parlé du musée, de son architecte et nous a fait découvrir les sons qui viennent de la réserve de musique. Puis elle nous a emmenés en voyage dans les Philippines, « le paradis perdu » et dans le temps, des origines, il y a 2500 ans jusqu’à  la colonisation au XIVème siècle. « Non, ce n’est pas Christophe Colomb II qui a découvert les Philippines mais Magellan. » 

Nous avons découvert des mots et des notions étranges : les BULUL sont les gardiens du riz, les PUNAMHAM des boîtes magiques qui peuvent porter bonheur ou malheur  et les MUMBAKI sont des hommes importants qui savent parler avec les esprits.                                                                                                                                                                                                                 Nous avons retenu certains principes : « Pour être un chef, il faut posséder un vase de céramique, un gong et beaucoup de cochons », « Les cochons il faut en avoir beaucoup pour pouvoir faire la fête et avoir beaucoup d’amis. Mais il y a de cochons, que l’on laisse vieillir, pour qu’ils aient des dents longues et arrondies pour faire des bracelets et ceux-là, ils font partie de la famille, on ne les mange pas ». Et aussi il y avait des rites de passage pour devenir un homme, il était important d’être  convivial et de mastiquer du bétel. 

     Nous avons eu un intérêt particulier pour  «  les vases chinois bleus », « une petite statue d’un homme avec les yeux bleus en porcelaine », « les colliers en or, en nacre et aussi ceux en dents de crocodiles ou de cochons », les instruments de musiques, les costumes tissés des guerriers, « les  décors » de la maison des hommes   et  les kriss et les sabres : « des armes dangereuses ». 

 En remerciant la conférencière l’un de nous a déclaré que « le voyage avait été trop court », certains autres ont tenté d’obtenir un « 06 ».                                                                                                                                                                                             «Ce que j’ai préféré ? Les explications de la dame. »                                                                                                                                                                                           « On ne peut pas tout retenir… mais on essaye de retenir des choses quand même »,     « J’ai apprécié la beauté des objets et aussi la fraicheur du musée » (il faisait 29° à l’extérieur…),     « C’était il y a très longtemps, même vous, vous n’avez pas connu çà ? »

 Pique-nique au café Branly  

Il y avait beaucoup d’associations invitées, nous nous sommes regroupés par affinité,  il y avait aussi ceux qui voulaient profiter du soleil, du jardin et ceux qui étaient à la recherche d’ombre ou de calme.                                                                          

Le déjeuner nous était offert. Il y avait un sac repas et un sandwich. Certains avaient apporté des « choses » à partager : des chips, du fromage, des cerises, des croquants… « C’était un sandwich amélioré, avec du poulet en sauce, de la salade, des tomates séchées et des petites graines ». Certains en ont dévoré plusieurs.                                                                                       

A la fin du déjeuner, en nous serrant, et en déménageant des chaises, nous nous sommes tous retrouvés autour d’une même table, à l’ombre de la terrasse, face à la tour Eiffel. Une conteuse est venue nous raconter une fable où il était question d’une autruche et d’une lionne mais aussi d’une gazelle et d’une mangouste. Elle nous a demandé de chanter la chanson de l’autruche : « Non, non, non, rendez- moi mes petits… Non, non, non, rendez- moi mes enfants… » Cela nous a bien fait rire.

Concert du groupe Pan’ A Paname Steelband 

Un groupe de 11 musiciens, des percussionnistes et leurs instruments, fabriqués à partir de bidons de pétrole. Ils ont joué de la musique de Trinidad, d’Haïti, et de Cuba et du Brésil. Mais aussi, ils ont su nous faire apprécier de la musique « classique » (une « Bacciana Brasileira » de Villa-Lobos) et de la chanson française.  Ils nous ont  raconté l’histoire de cette musique, parlé de carnaval, de coups d’états, de foulards agités. Ils ont trouvé que l’on était un bon public : On était « chauds ». Plusieurs d’entre nous se sont mis debout pour danser, d’autres ont pris des photos, des films. Certains ont réussi à faire les deux. A la fin du spectacle, le groupe a accepté de poser pour des photos souvenirs avec certains d’entre nous.                                                                                                                                                                                                                       « Il ont fait des solos d’enfer »,                                                                                                                                                                                      « J’ai surtout aimé cette musique, que je ne connaissais pas. »

Conclusions                                                                                                                                                                                                                   « En quelques mots : C’était bien ! », « On a appris des choses et on a passé un bon moment.»

 « C’était très, très, très agréable. »  

 « Moi, j’ai apprécié le tout : la conférencière, le repas, le concert. Tout était bien organisé »,                

« Malgré la chaleur, tout le monde, même les vigiles,  était très coopératif, très détendu ».

   Merci de nous proposer de si belles journées.  

LE DEPART DE MR BORG

En Atelier lecture, on étudiait une notice biographique d’Albert Einstein. Il y avait une photo de lui en train de tirer la langue : «  Tiens, on dirait Monsieur Borg ! »

La forme et l’expression du visage, les yeux ronds et étonnés, les sourcils en l’air, les cheveux blancs en pétard, joyeux, il a l’air en pleine forme !

Comme vous, il n’a pas l’air de se prendre trop au sérieux. Il aime faire des grimaces et des farces. Vous aussi, vous savez bien titiller les autres. Quand vous venez en atelier, on rigole tout le temps. Vous faites attention à nous, à notre travail, mais aussi, quand on est dans l’embarras, vous êtes le premier à savoir nous remonter le moral.

 BONNE RETRAITE

 Les usagers des ateliers lecture.

LE THEATRE DE L'ODEON

Un dimanche après-midi  « le Prix Martin », D’Eugène Labiche.

« J’aime bien aller au théâtre de l’Odéon, autour il y a des statues d’auteurs. 

Le prix Martin, c’est l’histoire d’un couple, pas très jeune mais pas vieux non-plus, d’un ami du mari, qui est l’amant de la femme. Il y a aussi un majordome, un étranger et un couple de jeunes mariés. 

C’est une histoire de drague, de jalousie, de famille, de trahison, de soucis… Finalement c’est l’étranger qui part avec la femme.  Le décor a changé trois fois, je crois. 

J’aime beaucoup aller au théâtre, cela me procure beaucoup de bonheur et, pendant un moment, j’oublie mes soucis. »

                                                                  Valérie, une des spectatrices habituelles.

LE CHATEAU DE VERSAILLES 

Nous avons été invités à une visite guidée, pendant laquelle nous avons pris de nombreuses  photos. 

  Puis avec deux « professeurs » nous avons participé  à des ateliers d’écriture.  *A partir de dix mots choisis cette années nous avons individuellement, ou à plusieurs rédigé des textes pour partager nos impressions, notre émerveillement en découvrant, pour la première fois le Château de Versailles.  Le deuxième atelier, nous avons bricolé des cadres, pour présenter nos écrits, nos photos et aussi nos découpages.           

Nous avons aussi été invités à une réception, Il y avait une exposition de toutes les réalisations. Il y avait aussi, beaucoup de monde, d’autres associations, les personnes du château de Versailles, un photographe, un journaliste…

Noelka avait préparé  un sketch « dum, dum, dum… » Il s’est pris pour un chef de cabine au-dessus du Château de Versailles, il s’adressait aux autres, comme si ils étaient des passagers. Jules a lu l’écrit collectif des Ateliers de la Garenne. Ils ont tous deux été applaudis…

«Notre équipe a été qualifiée de « joyeuse et dynamique… »  

 Il y avait aussi un buffet, nous avons tous reçu des cadeaux  et un livre sur l’ensemble de notre travail.

Ecrit  collectif des Ateliers de la Garenne  dans le cadre de la semaine de la francophonie au Château de Versailles : 

 A Nanterre, aux Ateliers de la Garenne, nous travaillons en équipe et nous avons un certain savoir-faire : décorticage, pliage, pose de double-face, numérisation… Il y a aussi le Centre de formation et le cours d’accès à la culture qui nous permet de découvrir des musées, des expositions, des monuments, des jardins, des quartiers…  Comme vis-à-vis, nous avons la Grande Arche.

Nous avons eu le coup de foudre pour le Château de Versailles : C’est unique ! » La statue de Louis XIV, la visite guidée, les grands appartements, le cachet particulier de la reine Marie-Antoinette, les plafonds, les lustres, les histoires de la famille royale, les ateliers d’écriture de la semaine de la langue française… 

Nous nous sommes sentis protégés, encouragés. 

Et pour vous remercier de nous proposer de si riches journées, voilà un petit bouquet.                          

Nous espérons à bientôt…

* Les mots (semés au loin), choisis pour la semaine de la langue française sont écrits en rouge.